La Taverne du Gobelin Claudicant

"Je vais rester un peu dans cette accueillante taverne. Je bois. Je bois encore. Tiens, je beugle une chanson obscène, debout sur la table. Je danse, m’emmêle les pieds. Je m'étale de tout mon long. Je suis inconscient. Une douleur aux côtes me réveille. Cet hérétique d'ivrogne, là, a trébuché sur moi. Ça ne se passera pas comme ça, je vous le dis. Je vais lui passer l'envie de trébucher sur les gens. Je l'attrape par derrière, et le fais s'envoler. J'ai mal au crâne... Je ne sais pas très bien pourquoi, mais j'envoie violemment mon poing briser la mâchoire d'une brute sans cervelle qui se tient stupidement à côté de moi. J'éclate de rire, empoigne une serveuse et l’embrasse avec fougue. Mais pourquoi cette prostituée se débat-elle ?

Cet aigri de tavernier me fait remarquer que c’est sa femme. Cette prostituée est sa femme ? J'espère que ça ne remettra pas en cause notre relation. Je lui propose de remplir ma pinte pour oublier ce malentendu en lui tendant le pied d’une table. Il me court après, mais je parviens à lui échapper en me faufilant tant bien que mal dans cette foule d’alcooliques.

QUE VOIS-JE. Un tonneau. Je remet mon chapeau en place et le contemple, ébahi. Ce tonneau est magnifique. Parfait. Quelqu'un m'a dit que quand il voulait dessouler, il plongeait la tête dans un tonneau. Je ne sais pas exactement si je suis sûr de vouloir dessouler. Mais bon. Je me souviens qu'il y avait quelque chose de bien spécifique dans ce tonneau. Mais quoi... J'envoie violemment ma tête contre le tonneau, pour l'ouvrir. Je tombe à la renverse, me relève. Qu'est ce que c'est que cette taverne qui tourne ? J'ordonne à la taverne d'arrêter de tourner, elle refuse. Jamais une taverne ne m'avait à ce point manqué de respect. Je sors un mousquet et tire dans le mur, bien décidé à lui faire comprendre qui commande ici. Aha ! Il y a un trou dans ce mur ! Cette taverne a compris la leçon, elle tourne moins vite. Le tavernier ne m'a pas vu, occupé à servir des ivrognes, et personne n’a entendu la détonation. Je me lance à l'assaut du tonneau, titubant.

Je n'ai pas entendu ce qu'a hurlé le tavernier. Tant pis. Je lance ma tête contre le tonneau récalcitrant une deuxième fois, et parvint à faire une brèche. La troisième - ou quatrième ? tentative est un succès. Ma tête est rentrée. Mais je ne peux plus ressortir ! Je vais mourir noyé si je ne trouve pas vite une solution. Quelle douce fin... J'ai trouvé ! Je vais devoir vider ce tonneau. Cette bière est vraiment délicieuse. Je crois que quelque chose s'est nouée entre cette taverne et moi. Je crois que... que je suis amoureux. Il faudra que je ramène un bouquet de pissenlit, la prochaine fois.

Je chante. Je vais arrêter de glouglouter, où je risque de m'étouffer. Je continue de boire. Par Sigmar, que c'est bon ! Ah, j'ai l'impression que quelqu'un me tire. Il faut que j'accélère, où cet hérétique qui veut prendre ma place va réussir à me sortir de ce tonneau. Vite, vite petite bière, nous n'avons plus beaucoup de temps !
L'homme a réussi à me sortir. C'est le tavernier. Le tavernier ! Moi qui pensais que nous étions amis. Il voulait me voler ma bière ! Je frappe. Raté. Je suis emporté dans ma chute, et m'effondre au sol."

Mémoires fantasques, Livre XXVI, chapitre 169.

Vous voilà donc au rez de chaussée. Les doigts de pied en éventail, sirotant un cocktail improvisé. Vous êtes libre.

Et c'est devenu également ma demeure jusqu'à qu'on me rejuge et qu'on me retue... chose assez rare heuresement...

Et surtout, surtout, il est INTERDIT d'abuser de nos bontés, de t'en servir pour te glisser furtivement derrière ce gros tavernier à la bedaine bien fournie et de lui voler son gros crayon noir. Pour passer au travers des colombages, flotter à hauteur de l'enseigne et y écrire des gros mots. Ou la renommer.


Non !

Zut. Je n'ai eu que son crayon vert.

Oh, quel dommage. Non, il ne faut surtout pas renommer la taverne en Taverne du Gobelin Percé. Ou autre.

Percé d'un trou ça passe je suppose ?

Non, non, et non, rien du tout !

*a le dos tourné*

Prière de ne pas en profiter.

tiens, backe est de dos, un long couteau empoissoné avec une poignée parfaite pour une main de gobelin est posée sur cette table en bois de chêne, le gros est endormi, aucune autre personne... j'irais bien boire un pti verre de cet alcool local.

C'est fou.

Nan c'est toi le lapin

Tu seras jugé pour désintéressement si tu ne renommes pas cette Taverne.

Tu désir donc que je renomme cette taverne ? tu m'as cependant interdit de toucher au nom. Serais-tu en proie à des troubles de la vision ? des hallucinations ? * sort son carnet-fantôme* bon commençons depuis le début, allongez-vous sur ce divan je vous prie. Parlez-moi de votre enfance ...

Prière de se référer au chapitre VI de cette chose.
https://war-roleplay.forumgaming.fr/fic-warhammer-battle-f3/fils-de-la-vengeance-t100.htm

C'est de la propagande !

Vous me brisez le coeur. Peut-être devrais-je dépenser mon argent auprès d'un psy plus compétent.

moi je suis plus compétent que le gobelin (et je suis moins chère ), j'ai des méthodes radicales pour mettre à therme aux problèmes psychologiques

Moi je peux dire "tais-toi, infidèle" sur un ton Arrrhmed' .

Sortez de ma taverne vous tous ! allez hop!

Ton nom est écrit dessus ? Non ? Alors, elle n'est pas à toi.

*un stylo tombe de sa poche*

il a raison, on n'a qu'à tuer le gobelin, comme ça c'est sur plus rien ne lui appartiendra
*ramasse le stylo*
C'est quoi ça?

*chuchote*
C'était pour le gobelin !

Bon, allez, attrapez-le, enchaînez-le !

envoyez le à l'étripouilleuse !

Non ! Interrogez-le !

j'ai quelques instruments ici

J'peux tuer les tarlouze et m'occuper du gob?