La seconde prophétie

Oh, si, tu as quelque chose à esquiver ! Sinon, tu n'esquiverais pas.

On fait une pause ? Ca commence à devenir énervant.

Le pire, c'est que tu avais réellement quelque chose à esquiver.

Ceci !

"Pour en-tête de la seconde partie, j'ai trouvé : "Puisqu'il n'y a qu'au combat qu'on est libre""

Et avec un "ici", comme ça ?
"Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre"

Moins mauvais ?

Ca ne fait pas bien avec le "ici".

Et sans le "ici", ça fait comment ?

C'est déjà mieux.

C'est un peu trop relatif, tout ça.

Je ne trouve pas tellement.
Il est seulement à moitié trop relatif.

Je t'avais pourtant prévenu. Je t'avais prévenu que la prochaine fois que tu esquiverais, je te volerais ton déjeuner.

Ah.
Je ne m'en souviens pas.

C'est parce que je porte des slips à poches.

Je n'aimerais pas voir ça.

Alors, n'esquive plus.

Encore des brimades ?

En tant que Ronald Reagan, j'ai le droit.

Ah bon ? Tiens donc.

En personne.

Lui-même ?
Je suis ébloui.

C'est tout naturel.

Oh.
Que de modestie.

Parlons-en, de modestie.

"souriait niaisement"
Le plus évident aurait été de garder mon expression fière et solennelle. Mais évidemment, tu as voulu me brimer !

Tu es ivre mort.
Je ne pouvais prévoir ta réaction.

Je me suis donné le mal de préciser "La lucidité était vraiment une épreuve éprouvante".

Être ivre mort étant une notion toute relative, je considère quelqu'un ivre mort quand il est dans le coma.

Bon, bon...
Ca revient au même, de toute façon.
Tu as vu comme j'ai pris ta défense ?

Un véritable délinquant, ton compatriote.