Khârne le mechant pas beau.

Quel manque d'originalité navrant...

Les Salauds Gentilshommes, c'est bien mieux !

Mieux que quoi, plus exactement ?

J'ai beaucoup de mal pour ma prophétie.

Moi j'ai beaucoup de mal a choisir qu'elle adversaire je vais tuer.

Avec ton amuseur de foules cheatay ?

Mieux que la pitoyable littérature warhammeresque (je ne parle pas de notre RP que je place évidemment au dessus de tout ).

Dan Abnett, c'est génial.
Mécréant.

Je place les Salauds Gentilshommes très haut dans mon estime.

Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il frôle le Seigneur des Anneaux, mais...

Il ne manque plus qu'une ligne à la prophétie, et le rituel avance.

[Il manque une partie ici]

Le soleil se levait dans les désolations nordiques et Kharne se préparait à la rencontre avec son père, mais il n’avait pas dormi. Les poches sous ses yeux trahissaient cette nuit blanche, mais heureusement il allait les cacher grâce à son casque. Il avait passé la nuit à voir tous ses hommes en privé, tous sans exception. Il en avait tué certains qui n’étaient pas d’accord avec son plan, mais ce ne fut qu’une minorité sans importance. Ils servirent d’exemple aux suivants.
Le village était proche, très proche… Il ne savait pas ce qui avait changé. Il y a encore quelques jours, il était loyal à son père, mais maintenant sa seule idée était de le tuer. C’était peut être ce combat contre ce Champion.

Le village était là. Il n’avait pas changé, il y avait toujours une muraille de bois qui l’entourait avec des symbole d’allégeance au Chaos. Il emmena quelques gardes du corps, les personnes en qui il avait le plus de confiance. Ils arrivèrent devant la porte du village. Deux maraudeurs se présentèrent devant eux mais furent vite abattus. Personne n’était la pour les accueillir. C’était normal, il n’avait pas envoyé d’émissaire pour annoncer sa venue. Il arriva devant la salle du trône, comme l’appelait son père, mais elle n’avait rien a voir avec les édifice dans le sud. Il posta ses gardes du corps à l’entrée.

Rien n’avait changé dans le bâtiment : il était toujours décoré d’objets volés pendant les raids. Et son père était assis sur ce qu’il appelait son trône. Qui n’était qu’une chaise en bois décorée avec les trophées de ses batailles. Il avait beaucoup vieilli mais avait toujours des habits de guerre et était armé.
-Mon fils, tu es déjà rentré !? Pourquoi ne pas m’avoir prévenu ? lui dit il tout en se levant
Il ne répondit pas.
-Que fais tu ?
Kharne dégaina sa hache. Il ne pouvait pas lui parler.
-Je vois tu as pris goût au pouvoir ! Je ne me laisserai pas faire ! dit il tout en dégainant sa lame.
Il lui fonça dessus mais malgré son courage, l’âge ne l’avait pas épargné. Le chaotique para sans peine en le désarmant et le fit tomber à genou.
Une voix commença à s’insinuer dans sa tête « Le sang de l’être le plus cher sera un pas vers ton immortalité » Ces mots, ils les avaient déjà entendus et ils résonnaient dans sa tête. Il saisit les cheveux du vieil homme, lui relevant ainsi la tête, et posa le tranchant de sa hache sur sa gorge.

L’homme n’eut que pour dernier mot : « Ne l’écoute pas, tu n’es qu’un pantin pour lui. » Ces mots éveillèrent la curiosité du guerrier mais la voix se fit plus forte « Du sang pour le dieu du sang, du sang pour le dieu du sang, DU SANG POUR KHORNE ! »
Et il décapita celui qui fut autrefois son père en hurlant : « Du sang pour le dieu du sang » ! Le sang gicla sur son armure lourde, il avait fait le premier pas vers son immortalité mais des larmes coulaient sur ses joues, heureusement cachées par son casque. Il ne savait pas si c’était des larmes de joie ou de tristesse…


Bon voila.

Tu es bien émotif pour un Maraudeur, dis-moi.

Et après, on ose dire que les elfes sont des tapettes.

Sinon, il faut que je te corrige tes fautes.

C'est très bien.

Ce serait parfait si Morrslieb assistait à la scène.

Les maraudeurs sont humains avant tout. Et puis il a tué son père là. La seule personne qu'il aimait.

Mais après il n'aura plus aucune pitié.

Si Arduilanar en le fait pas ne corrigeant, je pourrais l'intégrer, Morrslieb. A moins qu'une salle du trône à ciel ouvert te pose un quelconque problème.

Moi, je trouve ça irrésistiblement folklorique.

"Si Arduilanar ne le fait pas ne corrigeant"
Serait-ce un signe de possession démoniaque ? Il me semble entendre le Parler Noir des Maraudeurs.
"Sang pour Khorne ! Crâne pour trône de Khorne ! Ghahhhahhha"
*avec un filet de bave qui coule aux commissures des lèvres*

Un problème ?

J'ai trouvé pour inclure Morrslieb. Il sort avec le cadavre de son père et il fait un discours a la con sur quoi il est devenu le chef et Morrslieb assiste a la scène.

Je viens d'avoir une idée en lisant la tienne.

Morrslieb pourrait se refléter sur la lame de la hache, quand il la pose sur le cou de papounet. Caylaclassnan ?

Et lors de son discours, Morrslieb pourrait faire comme un projecteur. Un rond de lumière autour de lui qui suit ses mouvements.

Ou seulement un "hallos diffus".

Morrslieb pourrait le rendre "effrayant", "implacable", et les hommes te suivraient en ayant peur de toi.

Et hop ! Sans clous ni attaches.


Le soleil se couchait sur un carnage, comme tant de fois en ces temps troublés. La Mer des Griffes avait une fois de plus déversé son flot de guerriers. Un village côtier avait eu le malheur de se trouver sur leur route.
La vague rouge avait déferlée sur les infortunés pêcheurs. Quelques miliciens terrorisés et des villageois armés de fourche furent la seule résistance qu'elle rencontra. Un fétu de paille face à la fureur de la horde.

Le village brûlait. Une fumée brune cachait les premières étoiles. Quelques combats désespérés se prolongeaient au milieu des flammes. Les cadavres éventrés des derniers courageux venaient rejoindre ceux des couards, où leur ultime bravoure tomberait dans l'oubli, foulée aux pieds de la horde.

Les maraudeurs pillaient les décombres en quête de nourriture et de richesses. Mais Khârne n’était pas là pour ça. Ici s’achevait son existence. Ici allait avoir lieu son apothéose. Ici, il serait un dieu.
Frénétique, il approcha d'une maison, fendant en deux le torse d'un maraudeur qui avait eu la malchance de se trouver sur son chemin. Il connaissait cet homme. Ils avaient combattu côte à côte. Tant pis. Il exultait.
Il fit voler en éclats la porte, en réalité simple planche de bois. Un homme armé d'une épée l'attendait. Encore un de ces gêneurs...
Non. C’était lui. Il le savait. Elle le savait. Jamais il ne l’avait vue dans cet état. Elle bouillonnait, féroce et fiévreuse. Une euphorie démoniaque et vorace s’était emparée de la hache. Elle l’emporta dans son effervescence, et tous deux se mirent à trembler. Ils avaient faim. Faim de gloire, de sang, et d’immortalité.
« Son sang sera bu et sa chair dévorée. L’immortalité sera ta récompense ».

Le paysan chargea. Il n'avait pas la moindre chance. Khârne se jeta sur lui et frappa. La hache rencontra l’épée. Le choc fut extraordinaire. Le temps parut se geler, tandis qu’un astre aveuglant naissait dans la pièce. Le démon en fut blessé. Son adversaire aussi. Le choc lui avait brisé les poignets, et la lame tomba à ses pieds, scintillante.
Sans défense, il fut d’une facilité indécente pour Khârne de le tuer. Le sang éclaboussa sa lourde armure. « Son sang sera bu… » Il s’approcha de ce qui devait être la femme du cadavre, recroquevillée dans un coin. Elle le supplia. Pathétique. La hache se dressa dans les airs et s’abattit lourdement. Il entendit des pleurs. Sous les jupes ensanglantées de la femme, il y avait un enfant. Un nourrisson. Il l’écrasa de sa botte, et empoigna le petit corps désarticulé. « Et sa chair dévorée… »
Il sortit de la maison. Le cadre de bois était son arc de triomphe. Jubilant, savourant sa gloire et au bord du délire, il hurla.
« L’immortalité sera ta récompense. »


Tout était prêt. Enfin, après tant d’années, tout était prêt. Cela avait presque été facile. Peut-être trop facile, se dirait-il plus tard avec mille regrets. Car le rituel devait échouer.
Sous les acclamations féroces et les chants guerriers, le sang avait été bu, et la chair dévorée. Le sang et la chair des Leiden. La mâchoire ruisselante de sang chaud et écumant, il écarta les bras et renversa la tête, le corps traversé de frémissements d’extase. Il attendit sa récompense.
Il attendit des heures durant, immobile. Et il comprit enfin. Son père avait dit la vérité. La hache lui avait menti, et il était devenu son pantin. L’extase laissa place à un vide abyssal qui jamais ne serait rempli. Alors la bête ouvrit un œil et commença à s’animer. La sueur ruisselait sur ses traits si tendus qu’ils menaçaient de se rompre. Le regard vitreux, il entrouvrit la mâchoire et prononça ces seules paroles.
- Pourquoi ?
La hache s’était tue. Il aurait voulu la détruire, la broyer, en déchirer le métal de ses mains et la réduire en poussière. Il aurait voulu qu’elle meure, qu’elle paye pour avoir brisé tous ses rêves. Il aurait voulu qu’elle paye pour ce qu’elle avait fait de lui. Mais la volonté lui manquât, et il ne la jeta pas, incapable de seulement desserrer sa prise. Alors la bête s’éveilla.
Et sans savoir ce qu’il faisait, rendu fou par l’impuissance, il tua ses hommes jusqu’au dernier. Quand tous furent morts, il s’effondra, seul, la hache à la main au milieu des amoncellements de corps déchirés. Le sang qui recouvrait son armure reflétait une pâleur verdâtre. Suspendue à la voûte noire, dans le ciel sans nuages ni étoiles, Morrslieb le regardait.


Très important. Tu préfères avec "Et l'espace d'un instant" ou sans ? Je trouve que le caractère change de manière assez significative selon la version. Sans, ça impliquerait une vraie double personnalité. Avec, un peu moins.

Je vois pas trop la différence.
Sinon c'est super.

Merci mon étalon !

Eh bien, avec "En l'espace d'un instant", on voit que tu acceptes pleinement ce que tu es devenu, et que tu renies tes remords.

Sans, j'ai plus l'impression que tu y es contraint, et que tu regrettes. Tu voulais une double personnalité, un type plutôt sympa selon les critères maraudeurs qui devient la pire ordure de la planète quand la hache reprend un peu le contrôle.

Avec, ça fait brutte épaisse.
Sans, ça fait plus sentimental. Mais moins chaotique. Mais plus attachant, dans la limite du possible.

Et je propose qu'à chaques fois que Morrslieb est présente, le ciel soit "sans nuages ni étoiles".

Je ne sais pas trop. Est ce que les nordique sont fier?
Il devra bien accepter tôt ou tard son état. Enfin je ne sais pas je vais demander a la divine pièce.
Et merde je l'ai dépensée.

Je vais tellement te simplifier les choses que la divine pièce ne sera plus qu'un lointain souvenir.


Une brute épaisse inamicale, froide, et très très méchante ?
Un sentimental sympathique et attachant ?

Un sentimental!
Un nordique sentimental c'est pas banal.

Ce sera donc "Il aurait voulu qu'elle paye pour ce qu'elle avait fait de lui".

Hop. Hop là.


Deux heures. Deux heures de marche sur cette terre maudite, accablée par la neige et balayée par les vents impitoyables. Deux heures et le dernier village serait à feu et à sang, et enfin, ils pourraient retourner chez eux.
Khârne marchait en tête de la troupe, souffrant de la morsure du vent glacé malgré sa lourde cape de fourrures. La moindre parcelle de peau nue était couverte de givre, là où la sueur avait gelé. Mas il réprima la douleur et força la cadence, infligeant à ses muscles endoloris des tourments intolérables. Car il était un [une occasion parfaite de lui donner un nom, à lui et à sa tribu, si jamais tu as une idée. Sinon, on enlève cette phrase.]
Son père lui avait confié le commandement des guerriers, et il était bien décidé à lui prouver sa valeur.
Les premiers villages avaient été d'une simplicité inouïe, indécente. Il savait bien qu’ils devaient ces victoires faciles à l'effet de surprise plutôt qu’à leurs talents martiaux. Ils n'avaient jamais rencontré de résistance assez conséquente pour les arrêter, et il se languissait de véritables combats.

Au loin, le dernier village découpait la forme noire de ses huttes dans le blizzard opaque. L’étendue de neige qui les en séparait était le seul rempart. La neige, cette traîtresse froide et informe qu’il avait appris à haïr.
Une tâche sombre sortit du village et dissipa ses pensées. Une exaltation féroce enflamma ses membres transis. Ils étaient repérés. Enfin, ils allaient se battre. Khârne poussa un rugissement sauvage, repris par ses féroces guerriers en un hymne à la violence.