Bioshock Infinite.

Bioshock ? Un Bioshock sans Rapture, sans Ryan, sans Big Daddies, sans Petites Soeurs, sans Adam, sans Eve, sans chrosômes, sans plasmides, sans grande chaîne, sans Old Tom, sans Merlot, sans Vieille Hirondelle, sans Chechnya ?

Peut-on encore parler de Bioshock ?

Bah oui, évidemment, hé, il y aura des boulons partout et ce sera encore plus rétro. Et à la façon dont ils nous la peignent, l'ambiance suinte la vile promesse et les meilleurs présages. Du pur Bioshock, en somme. On ne sort pas à priori de l'utopie dystopique, et quoique l'air qui baigne le tout soit moins glauque, moins morbide à première apparence, la faute à toute cette affreuse lumière solaire, rien n'empêche que ce ne soit pas aussi malsain. Je suis même d'avis que le contraste ajoute au sordide. Columbia apparaît féérique là où Rapture est franchement sinistre, au premier coup d'oeil. Et plus on tombe de haut, plus on se fait mal.

Preuve en images.

Mon esprit merveilleux trace tout de suite le parallèle avec peut-être mon passage préféré de la série Bioshock, j'ai nommé La Scène de la Petite Soeur, à prononcer de façon à la fois effrayante et enfantine.

Et là, tout de suite, j'en ai les babines qui moussent.

Rapture me manquera. Mais, au fond, si l'on considère la différence de qualité entre les deux premiers opus, peut-être est-ce préférable de s'en tenir à une bonne impression et d'en rester là. Là, ou alors là.

http://www.jeuxvideo.com/videos-editeurs/0002/00023290/bioshock-infinite-pc-10-minutes-de-gameplay-00029479.htm#containerlienVoirDirectementlaVideo

Voilà qui devrait plaire. C'est moins ensoleillé, d'un coup.

MAIS ! Mais c'est du spoil ! Je te déteste !

Finalement, ils sont là, les chrosômes, les Big Daddies et les plasmides. Le héros doublé, je suis pour. Et il a l'air de l'être bien, avec ça.

Les chrosômes, je dirais que non. Ils m'ont l'air normaux - foutrement cinglés dans leur genre, mais pas des créatures déformées par le manque.


Pour n'avoir joué à aucun Bioshock, j'ai quand même l'impression que celui-ci instaure une oppression moins marquée. Oui il y a des vilains, de grands malades aux pouvoirs dérangeants, oui on est perdu au milieu de nulle part, seulement voilà, Rapture me semble mieux incarner l'horreur et le monstrueux. Rapture, c'est la cité utopique sans règles, sans limites, qui a dégénéré en une abomination sans nom. Columbia, à ce que j'en vois, m'a juste l'air d'être un nid d'Américains à peine plus nationalistes que la moyenne, bien qu'étant tous plus ou moins fêlés.

Reste à voir. Mais il n'empêche que ce jeu a l'air plutôt grandiose, fut-il moins angoissant que son prédécesseur.

Mais qu'est ce que c'est ? Une réunion au sommet sur l'utilisation des super-pouvoirs, l'amicale des joyeux Américains ?

Ryan me manque. A moins que ce soit le silence.



... Mais, attendez, c'est le bruit d'un Big Daddy vers 9:31, oui, j'en suis sur. Tout n'est pas perdu.

Il a des ailes, maintenant. Je l'aime bien moi, ce gros machin noir.

"Ryan me manque."
Tu n'avais qu'à pas lui planter ce club de golf dans le haut du crâne.

Bioshock n'est pas un survival-horror. Quoique, ce passage où l'on récupère la chevrotine... Les lumières s'éteignent, et puis... Les cris. Les ombres. Ce qui va me manquer à moi, ce sont les ombres.

Il a l'air violent. Trop rapide, trop d'action. Et le héros est un poil trop fort... Un gros poil. Une toison de gros poils. C'étaient les deux choses qui laissaient le deuxième en dessous du premier, même si, au final, j'ai trouvé Delta plus attachant que Jack, dans les fins neutre et... Et gentille, en tout cas. Je sais pas, il avait peut-être plus de place pour le tragique. Il n'a pas l'air triste, le héros d'Infinite. Je ne sais pas si je pourrais le lui pardonner.

Reste aussi à voir la profondeur de l'utopie qui gouvernera Columbia. Un peu d'eugénisme sous le Star Spangled Banner, on dirait. J'ai peur que ce soit trop lourd, trop caricatural. Et puis c'est impersonnel, pour l'instant.
Ryan n'avait pas totalement tort, et on pouvait même être d'accord avec lui, parfois. Il était au moins absolument convaincu de son idéal.

C'est vrai que sans Petites Soeurs, c'est tout de suite moins drôle.

On n'a pas l'impression que Columbia ait encore tout à fait sombré, en fait. La situation semble clairement avoir dégénéré, mais il reste de la vie, des personnes plus ou moins normales (plutôt moins ). A ce que j'en sais, rien à voir avec le chaos de Rapture.


"Un peu d'eugénisme sous le Star Spangled Banner, on dirait."
Un nationalisme légèrement exacerbé, un fascisme à l'américaine, mais au final c'est à peine plus poussé que chez un Américain moyen. Les dérives eugénistes, on a déjà connu, et c'est moins mystérieux, donc moins effrayant que les expérimentations sur l'Adam et les plasmides. Vous avez vu ? Ils ont tous les yeux bleus.


D'ailleurs...
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Suis-je le seul à trouver que cette affiche est beaucoup moins dans le ton que les autres ? Elle fait beaucoup moins "authentique", beaucoup moins dans l'esprit Première Guerre Mondiale.

Tout dépendra jusqu'où ils pousseront cet eugénisme. La première affiche que l'on voit dans le trailer est assez parlante.

Columbia doit tout juste sortir de ce siège dont parlent les affiches. Elle a quand même l'air sacrément mal en point. Mais elle n'a pas l'air de s'être effondré sur elle-même, comme Rapture. Plutôt avec une aide extérieure, à en croire la propagande.

Quant à la vie, elle n'est pas si différente de celle qu'il reste à Rapture. Les chrosômes avaient leur société, d'une certaine façon.

Et puis c'est pas drôle, les Petites Soeurs. C'est tragique.

C'est tragique et ça fait le charme de l'histoire.

Qu'il y ait des anges qui veulent un bisou, on pourrait croire, comme ça, mais non, ça n'a rien de charmant. Détraqué.

Bioshock 1 refuse de se lancer quand Steam est en mode hors connexion. Normal ?

Le jeu plante une fois sur deux au lancement, de façon strictement mathématique.
Le jeu plante, aussi.
Et surtout, en dépit de toutes les solutions que j'ai pu suivre, il n'y a aucun son in game.

En clair, c'est injouable. Merci Steam.

Problème résolu, en fin de compte. Epic win.

Je suis content de voir que mes histoires m'intéressent, au moins.

Faut que je me le refasse un jour.

J'avais peur.


Au début. Avant d'avoir l'arc électrique et mon pistolet.
Ha ! Ces mutants n'ont qu'à bien se tenir. J'arrive !

Le cabinet de dentiste de Bioshock. J'aurai le même plus tard.